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Quelques précisions
sur les thèmes proposés :


Salle 6 : guerre et mort

La guerre intérieure,
c'elle que nous abritons tous  à l’intérieur de nous …
L'un des chemins...

Dépouillement.
L'effroi me saisit. Dans la chambre lugubre,
Je suis dans la proximité immédiate de la mort.
De sa mort, de ma mort.
Juste un peu avant.
Dans la dévastation du corps.
Chauve, glabre,
Suturé, scintillant de douleur.
Dans son immense épuisement. Seul signe que la vie existe encore.
Ground zéro. Point de départ incertain.
Compositions carrées. Oppressantes
Tournoiement
Le mouvement est en marche même s'il est indécis.
Et plein de dangers. Les soleils de Vincent ne sont pas loin.
Sexe. Mort. Sexe…
Je ne respire vraiment qu'arrivé aux marelles.
Les hommes, me dit Patricia, aiment beaucoup mes marelles.
Retrouvent-ils, peut-être, les sautillements allègres de leurs compagnes d'enfance ?
Après d'indolentes divagations sur la plage des fleurs de chair,
A la recherche des galets-sexes,
Je suis revenu aux marelles.

Et d'abord à la fluorescente marelle dans l'herbe de la ferme Gibert.
L'an dernier elle signait le retour à la vie,
Et à toutes les autres qui sont ici. Joyeusement cosmiques.
Je pense à Cortazar.
Jeu et Construction.
Les pas de la danseuse défient Babel. La construction atteint le ciel.
La marelle livre la règle de toutes les constructions.
Elle est le principe visible du mur, vieille invention d'entre Tigre et Euphrate.
Le retour au jeu de l'enfance livre le secret du paradis.
Désormais tout est possible.
C'est l'un des chemins à travers les oeuvres de Patricia.

                                                                                        23 Janvier 2004, Georges Dupré
Révélateur des bouleversements de l’âme féminine par ses mille détails qui s’entremêlent, de l’âme du monde par ses couleurs et chatoiements, ce travail est proposé comme expression d’un voyage intérieur et extérieur dans un univers particulier aux limites du monde réel et d’un monde inconnu, tel un pont menant vers la lumière d’une aube sans crépuscule.
Le lien entre le ciel et la terre est symbolisé par la marelle… image de l’enfance. Il s’agit en fait de retrouver l’archétype de la construction ou de la matérialisation et de sa règle fondamentale : « couper le joint », en ce qui concerne une construction de pierres ou de briques. Ce principe en garantit la solidité. Le jeu de marelle (des enfants) ne serait alors rien d’autre qu’un parcours ludique dans une configuration nécessaire.
Scannes réalisés d’après une série de photos en noir et blanc sur le cancer.
La nature donne l’exemple dans ce quelle a de magnifique et de sacré.
L’installation fleurs de chairs est un hymne à la vie, au printemps, à la sève qui monte, aux plaisirs de l’amour, et les joies de la danse de la maternité ne sont pas loin.
Aujourd’hui la quête existentielle, dans sa forme, devient rapidement et radicalement différente : car même si le triangle : vie / magie / mort est toujours présent dans l’imaginaire collectif, l’homme se coupe du monde, du ciel et de la terre, par le biais de la technologie (ceci est imagé par la suspension, au centre de toute chose, puisque nous sommes au temps présent). L’homme, tout comme le mobile, n’est plus relié à la terre ni au ciel.

Dans ce travail, il est question d’axes. La verticale symbolise l’espace (terre, ciel) ; l’horizontale, le temps (passé, présent, avenir), sous le regard immuable de la Femme de la préhistoire.

Les matériaux utilisés sont volontairement réduits à un essentiel symbolique : éléments naturels pour le temps d’hier, synthétiques pour celui d’aujourd’hui.
  
Organisateurs : Musée Marcel Sahut, Volvic. Contacts : Claire Lebouteiller, conservatrice,
tel : 04.73.33.57.33 - Email : musee-volvic@art-culture.com
Jeu des enfants pour monter dans les cieux, lien entre la terre et le ciel, entre l’enfer et le paradis.

Paradis : Etymologiquement, depuis le Persan, désigne un lieu clos, de l’espace intérieur refermé sur les espaces hostiles de l’extérieur.
Salle 11 : la marelle

« Petite fille,
Ton cerveau est l’anneau d’or du souvenir,
À la marelle des oiseaux,
Je t’attendrai pour revenir. »
Extrait de : Le ciel et l’enfer, de Claude Roy
Quand la vie s’en va, que reste-t-il à l’intérieur ? Un paysage à marée basse ? Un état de dépouillement qui nous fait entrevoir la réalité tangible d’un tout autre univers…
Salle 10 : le dépouillement
Salle 9 : les carnets de voyage

A la suite d’une série de voyages à caractère ethnologique en Ethiopie, j’ai ramené une dizaine de carnets.

Reproduits à l’aide de l’outil informatique, les dessins sont présentés par séries : portraits de femmes, de religieux, de magiciens, mais aussi scènes de la vie africaine dans ce qu’elle a de prosaïque et de mystique.
Salle 8 : la montée des âmes

Interrogations de manière enfantine sur les âmes : taille, couleur, densité et sur leur passage dans un monde inconnu…
La fragmentations des corps, chez les chamanes, le morcellement…
Salle 7 : l’amour et le renouveau
 
Entre Terre et Ciel

Volvic (63)
Musée Marcel Sahut
2 rue des Ecoles
Du 19 mars au 16 mai 2004

L'exposition présentée au Musée Marcel-Sahut traite du thème du voyage spirituel dans une optique alliant résolument Art contemporain et Tradition au travers de la verticalité de l'envol et de l'horizontalité. Par ces deux axes, c'est du cheminement de l'homme dont il est question : entre tradition et modernité. Le cycle éternel de la vie nous fait traverser les états multiples de l'être : la guerre, la mort, le dépouillement, l'amour et le renouveau. Terres cuites, assemblages, dessins, installations sont les techniques employées.

Installation : monde traditionnel et monde contemporain

Le déplacement des populations a toujours été lié à des questions de survie. Les hommes ont suivi leurs troupeaux ou ont délaissé un espace dans lequel ils ne pouvaient subsister. Tout s’est toujours réorganisé autour de la vie.
La guerre des hommes et du monde, celle qui grandit et gronde aujourd’hui…
mezzasalma
Quand