[./mezzasalma_installation_02.html]
[./mezzasalma_installation.html]
[Web Creator] [LMSOFT]
La marelle est à première vue une fleur graphique dans les champs ; souvenirs ludiques, éclats de rire, s'élever, s'envoler, rêver, toucher les cieux….
Au fils du temps la nature reprend ses droits et la marelle disparaît doucement, comme une certaine image de la modernité qui éradique tous ce qui pourrait nourrir le chemin spirituel de manière traditionnelle
A l'entrée de la marelle le ruban est abaissé, c'est une ouverture et une invite au jeu, où tout est possible.
Pour moi les joies de l'enfance sont fortement liées à la nature et elle offre au développement des sens et de l'intelligence des outils sans pareil de richesse et de profondeur.
Travailler dehors c'est aussi regarder le ciel et commencer d'établir un lien entre celui-ci et la terre.
Cet espace qui existe entre eux- deux est pour moi celui du rêve et de l'enfance.
La marelle jeu d'équilibre à cloche pied sur la terre, et d'adresse au lancé avec le palet dans les airs, est comme une danse qui livre le secret du paradis...
Ce paradis qui depuis le Persan, désigne un lieu clos, de l'espace intérieur refermé sur les espaces hostiles de l'extérieur.
La marelle est une représentation symbolique du cheminement physique et spirituel de l'homme durant son parcours de vie.
Mais ici le jeu en suspension, semblable à un relevé archéologique est impraticable comme la voie du cheminement intérieur bien compromise par la modernité.
Peut-être est-elle oubliée dans sa symbolique profonde, que reste-t-il du chemin initiatique aujourd'hui ?
Installation
"La marelle"
Theix (Puy-de-Dôme)
2004
© Patricia Mezzasalma