Nous sommes déjà le 17 février 1997, et nous n'avons pas pu trouver d'avion plutôt. En arrivant dans les environs de Lalibela chez le debtera Adane, un bouc est tué en notre honneur, et la joie de chacun est grande, c'est la troisième année que nous avons le plaisir de nous rencontrer. Ici venir de si loin, plusieurs fois, avec sa famille, et se retrouver par delà les aléas de l'existence, tient du miracle.
L'animal est dépecé, découpé, préparé, grillé, devant la mine effarouchée et ravie de nos enfants qui n'en croient pas leurs yeux. Nous nous retrouvons à table à l'heure où ces derniers prennent leur goûter en France. Finalement c'est avec un certain appétit que nous partageons ce fastueux repas.